Ce départ était attendu depuis de nombreux mois par le public de Gerland et surtout depuis mercredi dernier après que l'audience de conciliation entre l'entraîneur et le club rhodanien organisée à la Ligue de football professionnel à la demande de l'OL, a échoué. Pour la grande majorité des spectateurs, Puel était coupable de la perte du jeu de l'équipe et pour la partie des supporteurs ultras du groupe "Bad Gones", du virage nord, de l'absence de trophées depuis trois saisons. Il reste désormais aux deux parties à s'entendre sur la compensation financière liée à ce départ, ce qui peut se faire à l'amiable ou devant les prud'hommes.

Cette dernière solution permettrait aussi à l'OL, en difficulté économique, de différer de deux ans environ le règlement des indemnités qui pourrait se monter aux environ de 4 millions d'euros. Le technicien bénéficiait d'un salaire mensuel estimé à 250 000 euros mais les négociations devraient notamment porter sur l'évaluation des primes qu'il aurait pu percevoir au cours de sa dernière année de contrat. Le départ de Claude Puel se fait dans une ambiance morose en raison de la situation financière négative de l'Olympique lyonnais que le seul transfert de Jérémy Toulalan au club espagnol de Malaga pour 11 millions d'euros ne suffira pas à redresser.

Ainsi, la campagne de recrutement n'a pas encore débuté pour l'OL. Le président Jean-Michel Aulas a déjà annoncé quatre à cinq départs, dont Toulalan a été le premier, mais les arrivées ne devraient pas être très nombreuses et surtout pas à titre onéreux. Il avait aussi évoqué des pouvoirs élargis pour son conseiller Bernard Lacombe.

(L'essentiel Online/AFP)