Fraîchement dissous, les pirates de LulzSec ne faisaient pas l'unanimité chez leurs pairs. Après avoir «traqué et infiltré ces gosses», leurs rivaux du A-Team les jugent «pas si bons que cela en matière de hacking».
Ils les accusent même au passage d'amateurisme et d'utilisation de méthodes qu'ils jugent vraiment très (trop) basiques.
Le A-Team ne s'est pas arrêté là. Il affirme avoir mis en ligne sur le site Pastebin une liste de pseudos des hacktivistes de LulzSec, assortis parfois de leurs profils sur les réseaux sociaux et aussi de leurs véritables identités.
Ces informations pourraient expliquer la dissolution, annoncée ce week-end, de LulzSec. Les pirates avaient indiqué cesser leurs activités après 50 jours marqués par plusieurs coups d'éclat, notamment contre la CIA. Soupçonné d'appartenir à feu le groupe LulzSec, Ryan Cleary a lui été placé en liberté conditionnelle avec interdiction de se connecter à Internet.
Mais LulzSec a déjà relativisé sa décision. Par le biais d'un nouveau canal de discussion sur le Net, le collectif a appelé à la création d'un nouveau groupe. Ce dernier n'aura pas pour mission de hacker «immédiatement». Il se donnera d'abord une structure et une hiérarchie.
(L'essentiel Online/laf)
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