Florence Hoffmann, sculpteur luxembourgeoise, est chargée de l’organisation et de l’encadrement des artistes. «Cette année, le groupe des sculpteurs s’entend très bien. Peut-être parce qu’ils ont tous à peu près le même âge».

Le «Gare Art Festival» a pour vocation d’animer et de valoriser le quartier de la gare. «Il y a des gens qui viennent nous voir chaque jour pour savoir comment les œuvres progressent. J’aime bien cette ville et les gens», raconte l’artiste et le professeur syrien Abdul Hamid Aktham, qui vient de Damaskus pour ce projet.

L'élément de base est le bois

Chacun a reçu un tronçon d’arbre à partir duquel il forme une sculpture en bois. L’artiste syrien en a fait un couple harmonieux et séduisant tandis que Mensud Keco, de Bosnie Herzégovine, a créé le «Totem 2011» et y inclut des éléments de verre.

L’Allemand Sharima Fritz Will a pris une semence d’érable comme modèle de base pour en faire un oiseau, un papillon ou une libellule. Robert Hardig est né en Grande-Bretagne. Il a longtemps vécu en Zambie et il habite aujourd’hui en Espagne. Il a façonné une sculpture en forme de vague appelée pourtant «Le Voile». Sa technique de travailler le bois s’inspire de la méthode africaine.

Exposition à la gare

Les artistes luxembourgeois ne manquent pas non plus. Le projet veut aussi promouvoir l’échange d’idées au niveau international et s’entend comme lieu de rencontre pour enrichir la culture luxembourgeoise et celle des autres sculpteurs.

Marie Josée Kerschen a sculpté différentes personnes qui seront assemblées pour constituer un groupe de personnes en attente... du train. Michel Schiltz a conçu un bonhomme-gardien assis à l’intérieur du tronçon.

Le «Gare Art Festival» est organisé en collaboration avec la Ville de Luxembourg et les CFL. Il existe depuis 2001. Dimanche prochain, les sculptures en bois seront transportées à la gare pour y être exposées. Elles y sont mises en vente.

Une vidéo de l'édition 2008

Nora Weis/L'essentiel Online