D'avril à juin, le groupe a enregistré un bénéfice net de 117 millions d'euros, en hausse de 1,9% sur un an à taux de change réels. La progression est bien supérieure sans prendre en compte les effets de change (+10%). Son bénéfice d'exploitation s'est, lui, inscrit à 209 millions d'euros, là où le marché tablait sur 221 millions d'euros. Quasiment stable à taux de change identique, il a reculé de près de 8% à taux de change réels. De son côté, le chiffre d'affaires s'est établi sur la période à 5,107 milliards d'euros, un chiffre conforme voire supérieur aux attentes des analystes.

Selon un consensus fourni par Delhaize, les analystes tablaient sur 5,042 milliards d'euros tandis que ceux de Deutsche Bank visaient un chiffre d'affaires de 5,1 milliards d'euros. Là encore, cela correspond à une hausse de 3,9% sans prendre en compte les effets de change mais à un repli de 4,2% à taux de change réels. Aux États-Unis, où Delhaize réalise les deux tiers de son chiffre d'affaires, les ventes ont été solides, à 3,4 milliards d'euros (un chiffre un peu meilleur qu'attendu) grâce à de nouveaux magasins, une inflation plus élevée et un calendrier favorable, détaille Delhaize.

«À la fin du premier semestre 2011, nos résultats sont conformes à nos prévisions. Malgré le léger retard que nous rencontrons au niveau des réductions de coûts (...), nous sommes confiants qu'il y aura une accélération du dynamisme des revenus et du bénéfice durant le deuxième semestre de l'année», souligne le patron du groupe, Pierre-Olivier Beckers. Et Delhaize confirme son objectif d'ouvertures de magasins, estimant pouvoir en ajouter 115 à 125 à son réseau mondial cette année.

(L'essentiel Online/AFP)