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Jeudi, 28 Juillet 2011 15:00

Attaques en Norvège Des zones d'ombre subsistent encore

Attaques en Norvège Des zones d'ombre subsistent encore

Lors de cette audition, la deuxième depuis son arrestation, Anders Behring Breivik sera interrogé sur «les informations reçues ces derniers jours» et il y en a beaucoup, a indiqué Paal-Fredrik Hjort Kraby, un responsable de l'enquête, jeudi lors d'un point de presse. Même s'il a reconnu être l'auteur des attaques du 22 juillet et s'il dit avoir agi seul, la police cherche encore d'éventuelles complicités dans le pays scandinave et de possibles ramifications à l'étranger.

«Nous avons toujours dit qu'on n'excluait pas que d'autres personnes aient été impliquées et nous enquêtons sur ce point», a déclaré jeudi un porte-parole de la police d'Oslo, Henning Holtaas. «La théorie sur d'éventuelles complicités s'affaiblit avec le temps», a-t-il cependant ajouté, soulignant qu'«aucun indice pour soutenir cela n'avait été retrouvé» sur les lieux du drame.

«Deux (autres) cellules en Norvège»

La police doit encore percer un certain nombre de mystères, notamment concernant les témoignages faisant état d'un talkie walkie que portait Behring Breivik sur Utoeya, à une quarantaine de kilomètres d'Oslo. «Il est venu vers nous, il était habillé comme un policier. Il avait tout l'équipement, le talkie walkie, les armes, tout», a déclaré un survivant, Jo Granli Kallset, 15 ans, mercredi. L'ustensile pouvait faire partie de son déguisement mais il pourrait aussi avoir servi pour communiquer avec d'éventuels complices.

Selon son avocat Geir Lippestad, le tueur, qui se dit engagé dans une croisade pour «sauver la Norvège et l'Europe de l'Ouest face, entre autres, (...) à une invasion musulmane», a aussi évoqué une organisation qui comprenait «deux (autres) cellules en Norvège» et «plusieurs cellules à l'étranger». «Jusqu'à présent, nous n'avons aucune information ou indication qu'il ait eu des complices ou qu'il y ait d'autres cellules en Europe», a indiqué Janne Kristiansen, la directrice du Service de sécurité de la police (PST), mercredi soir. Mais ses services travaillent «en liaison étroite» avec leurs homologues «en Europe, aux États-Unis et ailleurs», a-t-elle dit.

(L'essentiel Online/AFP)

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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