Après l'opération de police au siège de l'UMP, le parti majoritaire a acheté le mot-clé
"A partir du moment où, en terme de communication, vous ne voulez pas laisser un mot utilisé à tort, vous déployez tous les moyens", y compris l'achat d'un mot-clé au principal moteur de recherche sur internet, a-t-on expliqué à l'UMP. Car depuis la visite des enquêteurs, mercredi, rue de la Boétie, dans le cadre de l'affaire Bettencourt / Woerth, l'UMP traque toutes les occurrences du terme "perquisition", employé selon le parti abusivement en lieu et place de "transport d'enquêteurs". Une expression dont le mot-clé n'a en revanche pas été acheté par l'UMP.
Du coup, lorsque l'on tapait, vendredi matin, le mot "perquisition" sur Google, apparaissait aussitôt un lien publicitaire proclamant "l'UMP pas perquisitionnée", qui renvoyait sur le site du parti. Où l'on nous expliquait que "l'UMP avait juste répondu à une demande du procureur de la République".
Dans une vidéo, le directeur général du parti, Eric Césari, expliquait que les trois enquêteurs de la brigade financière venus consulter les archives de l'UMP avaient "sollicité un rendez-vous" pour ce "transport d'enquêteurs" ordonné par le parquet de Nanterre.
Le lien publicitaire a été retiré dans l'après-midi.
(Nouvelobs.com)
Authors: Nouvel Obs