Ce samedi, à Sarreguemines, vous serez présente pour l’élection de Miss Lorraine. Dans quel état d’esprit?
Je suis heureuse de revenir car c’est en Lorraine que j’ai fait mon premier déplacement en région. J’étais venue sur le marché de Noël à Thionville.
Quels conseils pourriez-vous donner aux candidates?
Je n’ai pas de conseils à leur donner car je préfère qu’elles soient naturelles. Il me semble important de sourire et d’être heureuse sur scène.
Au bout d'un an de Miss France, est-on moins timide?
C’est vrai que l’on passe de l’anonymat à la médiatisation. Comme toutes les Miss France, j’ai mis un peu de temps à comprendre ce qui m’arrivait. Mais je suis sûre que cette année m’a énormément aidé à vaincre ma timidité et à prendre confiance en moi. C’est d’ailleurs l’un des éléments les plus positifs. On apprend beaucoup de choses et on grandit très vite pendant l’année Miss France.
Malika signifie Reine. Est-ce un clin d’œil du destin?
On peut en effet croire que cela me prédestinait. (rires) Mon prénom a beaucoup fait parler lorsque j’ai été élue Miss France. Cela ne m’a pas dérangé mais ma mère l’a un peu moins bien vécu.
Quel est votre meilleur souvenir de cette année?
Il n’y en a surtout pas qu’un. L’année Miss France est réellement une succession de souvenirs inoubliables et cela a commencé dés l’élection. Au cours de l’année, j’ai ainsi régulièrement rendu visite à des enfants hospitalisés. Ce sont des moments auxquels je suis très attachée.
Avant votre élection, vous étiez en troisième année de droit. Quel regard portez-vous sur le fait que le parcours universitaire ou professionnel des Miss soit mis en avant?
Je suis très attachée à cela car même si les Miss représentent l’élégance et le glamour, elles représentent aussi les femmes en quelque sorte. C’est donc important de montrer qu’elles ont un bagage universitaire, qu’elles veulent une carrière professionnelle et qu’elles savent s’engager.
Pensez-vous déjà à ce que vous ferez après cette année de Miss France?
J’envisage de reprendre mes études et cette année n’a rien changé à mes envies, je souhaite toujours devenir journaliste. Le fait d’être Miss France m’a même conforté car j’ai côtoyé les différents médias. J’écrivais avant dans un journal de ma région et je compte toujours m’orienter vers la presse écrite.
Recueilli par Nikolas Lenoir
Authors: L'essentiel