Les tattoo, il y en partout. Tandis qu’avant ils étaient petits et cachés, ils sont désormais de toutes les tailles et assumés. Un accessoire complètement in, surtout à l’approche des beaux jours. L’essentiel Online a voulu savoir quelles étaient les tendances luxembourgeoises.
Les tatouages des stars Quelques conseils avant de passer à l'acte - Bien choisir son tatoueur. Il faut passer au studio avant (n'hésiter pas à comparer), parler avec le personnel, poser beaucoup de questions (sur la propreté particulièrement) et demander à voir le catalogue pour juger de la qualité du travail fait. Il est important d'avoir confiance en son tatoueur, il doit pouvoir vous rassurer et vous mettre à l’aise. Depuis qu’il a trouvé un bon tatoueur, Serge ne veut plus en changer «Je vais à Xtreme Art à Esch car c’est un très bon tatoueur et j’ai confiance en lui. Je le connaissais de réputation et j’ai vu ses tatouages avant de commencer à fréquenter son studio. C’est très important d’être bien avec son tatoueur et de savoir si ses tatouages vieilliront bien. Je me suis fait un symbole indien en bracelet il y a quelques années et il est devenu très moche, je vais devoir le recouvrir par un autre tatouage.» - Bien choisir son motif. Se faire enlever un tatouage n’est pas chose facile il faut donc prendre son temps pour bien choisir le motif, la taille, la couleur... - Éviter certaines parties du corps. Les mains et le visage par exemple. Car cela peut constituer une difficulté pour trouver un travail. Pour les femmes le ventre est à éviter si l'on compte avoir des enfants car le tatouage risque de se déformer pendant la grossesse.Pour Raphaël, du salon One More Tattoo & Piercing (36 rue Michel Rodange, Luxembourg), «il n’y pas vraiment de tendance lourde au Luxembourg mais à l’approche de l’été, les demandes sont plus décoratives. Les clients veulent des roses, des fleurs, des soleils, des bracelets... Sinon tout au long de l’année, on reste dans le basique: la tête de mort, la rose, les étoiles, les prénoms, etc. Le plus banal restant le signe chinois (prénom des enfants, de sa mère, le mot amour, chance...). À noter également que le tribal fait un grand retour, surtout chez les hommes.»
Les tatouages c’est comme une drogue
Mais attention, si vous voulez sauter le pas, vous allez certainement vouloir recommencer. Parole de tatoués. C’est en tout cas ce qui est arrivé à Serge. Tombé dedans à 17 ans, il n’arrive plus à s’arrêter. Une passion tellement dévorante que cela fait plus de six mois qu’il travaille sur sa pièce centrale (quatre mois seront encore nécessaires): un large motif coloré qui part de la poitrine jusqu'au bras gauche sur le thème de l'Asie. «Aujourd’hui tout mon dos, ma nuque, mon bras, ma main gauche et ma poitrine sont tatoués et je vais certainement continuer. Les tatouages, c’est comme une drogue on en veut toujours plus.»
Une image qui colle à la peau
Caroline, elle, a fait son premier tatouage à 18 ans, un tribal en bas du dos sur un coup de tête. Elle ne regrette pas, puisque quelques années plus tard, elle recommence mais cette fois, elle prend son temps. Deux ans pour choisir un motif. Ce sera les prénoms de ses deux nièces tatoués en tibétain sur le poignet. «J’ai toujours été attirée par les tatouages, ma mère est tatouée, beaucoup d’amis le sont, d’ailleurs c’est un copain tatoueur qui m’a fait mon second tatouage. Je pense sérieusement à me faire tatouer le dos en entier. J'en aurais sûrement davantage si je bossais dans un métier plus ouvert (Caroline est expert-comptable ndlr) mais cela reste encore mal vu.»
Bref, le tatouage n’est pas à prendre à la légère, qu’il soit petit ou grand, il doit être réfléchi. Et si vous faites partie de ces gens qui veulent se faire faire le logo Bofferding sur la poitrine, le prénom de leur amoureux du moment ou encore un autoportrait sur le corps (si si c’est vrai !), réfléchissez-y à deux fois et bon courage pour trouver un tatoueur consentant!
Fatima Rougi/L'essentiel Online
Authors: