Le 8 mai 1886, John Pemberton, un pharmacien américain, mettait pour la première fois en vente sa nouvelle invention, un breuvage tonifiant sans alcool à base de feuilles de coca et de noix de kola. À l'époque, il en vendait 9 par jour.

Un siècle et vingt-cinq ans plus tard, l'empire qu'il a contribué à créer écoule quotidiennement 1,7 milliard de bouteilles. L'an passé, il s'est écoulé plus de 72 milliards de litres de Coca-Cola et de ses dérivés (light, zero, vanille, sans caféine). Cela représente la moitié des ventes de la Coca-Cola Company qui gère par ailleurs un portefeuille de 500 marques, dont Fanta, Sprite, Minute Maid et Innocent.

En termes de chiffre d'affaires, le Coca-Cola reste de loin la marque la plus rentable du groupe qui emploie plus de 700 000 collaborateurs à travers le monde et possède 300 usines d'embouteillage, dont une à Luxembourg.
Raison pour laquelle la multinationale mise toujours sur la célèbre boisson gazeuse.

«D'ici à 2020, près d'un milliard de consommateurs rejoindront les classes moyennes, dont 60% dans les pays émergents», appuie Muhtar Kent, PDG de Coca-Cola Company. C'est grâce à ces nouveaux marchés que la firme veut doubler son chiffre d'affaires d'ici à 2020. Il passerait alors à 140 milliards d'euros.