Pour la promotion du jeu vidéo Deus Ex Human Revolution, Rob Spence a été convié à participer au tournage d’un petit documentaire sur la cybernétique, en évoquant son histoire personnelle : la perte de son œil et le remplacement de ce dernier par une caméra miniature.

Rob Spence, l’homme qui avait une caméra à la place de l’oeil

« Je m’appelle Rob Spence, et je suis un cyborg ». C’est de cette façon que l’homme se présente. Si son nom intervient en toute logique lors des présentations, c’est le mot cyborg qui peut choquer. Et pourtant, il en a tous les attributs, puisque qu’il a bel et bien reçu « des greffes de parties mécaniques » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyborg), en l’occurrence un œil faisant office de caméra, reliée à distance à un recepteur vidéo.

Si « Eyeborg » (c’est le surnom qu’il s’est donné) a été appelé par Eidos et Square Enix pour  participer à la promotion de leur petit dernier, Deus Ex Human Revolution (https://deusex.com/), c’est justement parce que le personnage principal de celui-ci, Adam Jensen, a subi lui aussi des greffes mécaniques, faisant de lui un cyborg (et par la même occasion, une véritable machine de guerre), tout ceci plongé en 2027 dans un contexte conflictuel où les améliorations mécaniques sont au cœur du problème.

Le documentaire fait le parallèle entre le jeu, un poil futuriste, et la réalité, dans laquelle la cybernétique demeure pour le moment médicale et thérapeutique, à l’image des prothèses de bras et de jambes robotisées. On y voit également un homme ayant perdu la vue la retrouver partiellement grâce à un implant rétinien.

Et lorsqu’on demande aux experts du documentaire s’il est possible de voir arriver un jour les technologies présentes dans le jeu, ceux-ci répondent à l’unanimité positivement. Ma foi… les avancés médicales montrées ici et l’œil prothétique de Rob Spence ne donnent-ils pas envie de croire que oui ?