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Wednesday, 22 December 2010 10:16

Au pixel près

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Un capteur d’un seul pixel peut enregistrer des images de haute qualité et les distribuer en toute sécurité. Des chercheurs de l’Optics Research Group (GROC) à Castelló,  en Espagne, ont développé un nouvel outil d'imagerie scientifique. Un capteur d'un seul pixel qui peut enregistrer des images de haute qualité et les envoyer sous forme cryptée sur le réseau. Un procédé qui va à l’encontre de l’évolution des capteurs numériques actuels qui sont maintenant de 5, 6 et même 12 millions de pixels. Cette nouvelle méthode appelée « image fantôme » est basée sur un enregistrement séquentiel de l'intensité de la lumière transmise ou réfléchie par un objet éclairé par une séquence de lumière dite bruyante. Cette lumière bruyante est par exemple observée lorsqu’on éclaire un morceau de papier à l'aide d'un pointeur laser.Les chercheurs ont réussi à capturer des images d'objets 2D  en utilisant cet appareil étonnant à pixel unique. La clé du succès réside dans l'utilisation d'un petit écran LCD de 1 pouce, similaire à celui utilisé dans les projecteurs vidéo, mais en miniature. Ses propriétés peuvent être modifiées en utilisant un ordinateur afin de générer la lumière nécessaire.En outre, les chercheurs ont démontré, pour la première fois et à l'échelle mondiale, la possibilité d'adapter la technique de telle sorte qu'elle permette d’envoyer une image à un ensemble d'utilisateurs autorisés en utilisant un canal de distribution publique, tels que l'Internet. Les informations transmises  le sont sous la forme d’une simple séquence numérique qui permet de récupérer l’image non altérée seulement si on connaît les codes. Ces dernières années, l’imagerie scientifique et médicale a connu un développement important avec de nouveaux appareils d’exploration comme les microscopes holographiques et d’intervention comme le scalpel laser. Les premiers résultats de cette étude, qui est toujours en cours, ont été publiés dans le numéro Juillet de la revue Optics Letters, et un mois plus tard par Nature Photonics mais les chercheurs n’avaient pas testé le cryptage avant ces publications. J.I. Sciences et Avenir.fr21/12/2010 Authors: 1216567.jpg
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