L'essentiel: Est-il vrai que vous ayez découvert la musique à 7 ans?

Florent Mothe: Je viens d'une famille de mélomanes. Quand j'étais jeune, j'ai assisté à beaucoup de concerts et j'étais admiratif des musiciens. À 7 ans, j'ai eu la chance d'assister à «Starmania», c'était grandiose!

Après la basse, la guitare et le piano, comment êtes-vous venu au chant?

Ado, j'avais un groupe de rock dans lequel j'étais bassiste et je me suis mis au chant. J'ai alors trouvé que la voix était un bon instrument à travailler et j'ai décidé de me concentrer un peu plus là-dessus.

Comment êtes-vous «devenu» Roberto Salieri, le rival de Mozart?

J'ai eu beaucoup de chance. À l'époque, j'étais au Canada où je faisais de la musique en multipliant les petits jobs. L'équipe de casting a découvert mon MySpace. J'avais fait une reprise de «Bohemian Rapsody», de Queen, et ça les a séduits. Je suis revenu en France pour passer le casting et j'ai finalement été retenu pour Salieri.

Drôle de rôle pour un chanteur qui a débuté par le rock et le metal…

Je ne me suis jamais enfermé dans un genre musical. Lorsqu'on m'a proposé de participer au projet «Mozart», je me suis dit que ça pouvait être une expérience très enrichissante et je me suis lancé…

Comment avez-vous vécu le succès de la comédie musicale et de votre single «L'assassymphonie»?

Assez simplement en fait. Quand on se donne à fond dans un projet, on a envie que ça marche, donc je suis content. Mais c'est avant tout le travail d'une équipe. Le plus important reste de garder la tête froide. Et de penser à la suite.

Quel lien entretenez-vous avec votre public?

On garde une grande proximité avec celles et ceux qui viennent nous écouter. Après chaque représentation, toute la troupe va rencontrer ses fans pour signer des autographes et faire quelques photos. Et je me suis aperçu que certaines personnes nous suivaient tout au long de la tournée. C'est plutôt réconfortant de les savoir là.

Recueilli par Justine Baldin