Vendredi, le Conseil de gouvernement a donné son feu vert à l'adhésion du Luxembourg et des communes d'Esch-sur-Alzette, Mondercange, Sanem et Schifflange au GECT (Groupement européen de coopération territoriale) «Alzette-Belval». Concrètement, le GECT doit permettre de développer la zone autour de Belval de manière cohérente entre les territoires français et luxembourgeois.

Instrument de travail communautaire dédié à la coopération transeuropéenne, il aura pour objectif «d'accompagner la création d'une éco-cité transfrontalière». Côté français, le projet a été déclaré «opération d'intérêt national». Ne manquait que le feu vert du Luxembourg pour que le GECT puisse commencer à fonctionner.

Si le GECT est un outil administratif, la commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise s'était déjà rencontrée en avril pour jeter les bases de projets très concrets, tels qu'un pôle de santé transfrontalier, un data center européen, un possible lycée franco-luxembourgeois…

Séverine Goffin