Problèmes avec le parquet suédois
«La loi dit que j'ai certains droits et ces droits signifient que je n'ai pas besoin de parler au moindre procureur désireux d'avoir une conversation». «On veut me ramener de force en Suède et une fois là bas, que je sois gardé au secret. Ce n'est pas un cadre dans lequel la justice peut être rendu normalement», poursuit-il.
Dans un autre entretien accordé au Times, Julian Assange réaffirme être en possesion de documents compromettants pour une grande banque, que WikiLeaks entend publier au début de l'année prochaine. «Nous ne voulons pas faire souffrir la banque à moins qu'elle ne le mérite», assure-t-il, «mais si ses responsables agissent de manière responsable, il y aura des démissions». L'action de Bank of America a récemment chuté après des spéculations selon lesquelles c'est elle qui pourrait être la cible de WikiLeaks.
Soutien important favorable
Assange, qui n'hésite pas à comparer les «persécutions» dont son site est l'objet à celles subies par les juifs américains dans les années 50, estime avoir suffisamment de soutien populaire pour contrecarrer les desseins des Etats-Unis qui cherchent à obtenir son extradition.
«Les gens au pouvoir sont organisés (...) Mais numériquement parlant, ils ne sont pas aussi forts que cela et le soutien dont nous bénéficions au sein de la population est énorme», affirme-t-il.
L'essentiel Online/AFP
Authors: L'essentiel