Vous pouvez également envoyer un courrier manuscrit ou un fax. «Le plus important est que ces documents portent votre signature», souligne Jérôme Faber.
«Depuis le lancement, nous avons enregistré quelque 2 500 sorties de l'Église, indique Jérôme Faber, membre du comité Libco, contacté mardi par L'essentiel Online. À l'origine, nous nous attendions à 500, pas plus. C'est donc un véritable succès.» Sans pour autant prendre les proportions enregistrées en Sarre et en Rhénanie-Palatinat où plus de 7 000 personnes ont officiellement claqué la porte de l'Église depuis 2009, le mouvement au Grand-Duché ne cesse de prendre de l'ampleur. Et ce, malgré les particularités culturelles luxembourgeoises.
L'Église cherche de nouveau à être attractive
«Il faut du courage au Luxembourg pour quitter l'Église, précise Jérôme Faber car la mentalité ici est très spéciale. Le poids de l'Église transparaît de manière inconsciente, notamment par l'importance accordée à la vie privée et au respect des traditions. Peut-être aussi par peur de ce qu'il pourrait se passer éventuellement si on franchissait le pas.» De son côté, l'Église luxembourgeoise est consciente de ce phénomène mais ne voit pas ces départs volontaires comme les premiers signes d'une crise de la foi, mais plutôt comme une conséquence d'un problème plus profond.
«Les personnes qui quittent officiellement l'Église l'ont déjà fait depuis longtemps en eux, souligne Théo Péporté, porte-parole de l'Église luxembourgeoise, contacté mardi par L'essentiel Online. Ce qui nous inquiète ce n'est pas tant les personnes qui partent, mais plutôt les personnes qui ne franchissent plus les portes des églises. Et pour lutter contre cela, je ne pense pas qu'il existe LA solution, mais peut-être des solutions.»
Jean-Michel Hennebert/L'essentiel Online
Authors: L'essentiel