Parallèlement à cet appel de Soro, également chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a annoncé la tenue d'un sommet extraordinaire sur la situation en Côte d'Ivoire, vendredi à Abuja. Lors d'un précédent sommet début décembre, elle avait suspendu le pays et demandé à Gbagbo de partir. Le président sortant est de plus en plus isolé par la communauté internationale qui a reconnu la victoire de Ouattara à la présidentielle du 28 novembre.
Premières sanctions de Washington
Washington a imposé mardi un premier train de sanctions contre son régime en interdisant à une trentaine de ses proches de se rendre aux États-Unis. L'Union européenne (UE) a elle décidé de le sanctionner personnellement, ainsi que ses deux épouses et 16 autres proches, interdits de séjour sur son territoire, et les Etats-Unis s'apprêtent à en faire autant. À ces sanctions, Emile Guiriéoulou, son ministre de l'Intérieur, répond: «Ça fait sourire».
Même défiance à l'égard de l'ONU qui a décidé lundi de prolonger de six mois le mandat de sa mission en Côte d'Ivoire, l'Onuci, et envisage de la renforcer, alors que le président sortant avait exigé son retrait «immédiat». Les troupes de l'Onuci maintiendront pour l'instant le niveau de leurs forces à 8 650 personnes parmi lesquelles 7 200 Casques bleus et 1 250 policiers, souligne la résolution adoptée par le Conseil de sécurité.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel