Le président de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie du Parlement européen, le conservateur allemand Herbert Reul, a réclamé la «suspension immédiate» de l'interdiction. «Sous la pression de la folie climatique, on a poussé une interdiction à la va-vite» des ampoules à incandescence, a-t-il dénoncé dans un communiqué.
Interdites fin 2012
L'élue libérale allemande Silvana Koch-Mehrin, vice-présidente du Parlement européen, s'est elle aussi prononcée en faveur d'une telle suspension. Un test de l'Office allemand publié début décembre a conclu que le seuil légalement toléré de 0,35 microgrammes de mercure par mètre cube pouvait être multiplié par vingt immédiatement après le bris d'une telle ampoule. Et l'Office de recommander aux consommateurs de privilégier les ampoules protégées du bris par une coque en plastique, tout en réclamant l'élimination «à moyen terme» des ampoules au mercure.
La Commission estime elle que les évaluations scientifiques dont elles dispose n'ont pas démontré de danger pour la santé. Elle se fonde sur celles de son comité d'experts indépendants selon lesquelles «un bris accidentel d'ampoule à basse consommation ne devrait pas poser de risque pour la santé des adultes». Pour ce qui est de la santé des enfants, les experts de la Commission n'avaient pu se prononcer «faute de données scientifiques suffisantes», a précisé Mme Holzner. En septembre 2011, après les ampoules incandescentes de 100 et 75 watts, celles de 60 devraient également être interdites. D'ici la fin 2012, celles de 40 et 25 watts doivent également être interdites.
Authors: L'essentiel