Selon l'édition en ligne du quotidien El Pais, les accusés ont nié les faits à l'ouverture du procès et ont affirmé que les deux hommes avaient été blessés en tentant de fuir au moment de leur arrestation. Dans ce procès, qui doit durer toute la semaine à Saint-Sébastien, les quinze gardes civils espagnols sont accusés d'avoir commis des délits de tortures et de blessures à l'encontre d'Igor Portu et de Mattin Sarasola.
Ces derniers avaient été condamnés en mai à 1 040 ans de prison chacun pour leur
participation à un attentat qui avait fait deux morts le 30 décembre 2006 à l'aéroport de Madrid. Ils avaient été interpellés le 6 janvier 2008 à Arrasate-Mondagon, au Pays Basque espagnol quelques semaines après l'assassinat de deux gardes civils espagnols en mission de renseignement à Capbreton (sud-ouest de la France) par un commando de l'ETA.