«Le juge a été convaincu que Puati a bien participé à l'attaque», a assuré le procureur du Cabinda, Antonio Nito. Il «se trouvait sur les lieux de l'attaque et ses liens avec le Flec ont été prouvés pendant le procès», a-t-il ajouté sans vouloir donner de détails.
Arrestation quelques heures après l'attaque
Le Front de libération de l'enclave de Cabinda réclame l'indépendance de cette riche province pétrolière - coincée entre les deux Congos - depuis son annexion en 1975 par l'Angola, juste après le départ des colons portugais. Deux branches dissidentes du Flec ont revendiqué la fusillade du 8 janvier contre le bus de l'équipe du Togo, qui a fait deux morts et grièvement blessé un de ses gardiens de but.
MM. Puati et Simba avaient été arrêtés quelques heures après l'attaque et présentés comme deux de ses auteurs. «Ce sont de simples citoyens, ils n'ont aucun lien avec le Flec», a pourtant encore assuré mercredi leur second avocat, Me Arao Tempo. Par ailleurs, un tribunal français vient de mettre en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste Rodrigues Mingas, secrétaire général du Flec/PM (Forces de libération de l'Etat du Cabinda/Position militaire) qui avait revendiqué l'attaque.
Authors: L'essentiel