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Monday, 03 January 2011 10:02

Bilan 2010 Les films américains n'ont plus la cote

La comédie «Mon Beau-Père et nous» («Little Fockers»), avec Ben Stiller et Robert De Niro, est arrivée en tête du box-office ce week-end aux Etats-Unis. Mais sa piètre performance commerciale illustre le recul de l'industrie cinématographique l'année dernière en Amérique du Nord. Selon les chiffres communiqués par les studios, le film de Paul Weitz a engrangé ce week-end 26,3 millions de dollars (19,7 millions d'euros) de recettes aux billetteries des cinémas nord-américains.

«True Grit», le remake de «Cent

dollars pour un shériff» signé par les frères Joel et Ethan Coen, prend la deuxième place avec 24,5 millions de dollars (18,4 millions d'euros) de recettes tandis que «Tron: l'héritage» complète le podium avec 18,3 millions de dollars (13,7 millions d'euros). Avec 103,2 millions de dollars de recettes à ce jour, «Little Fockers», troisième épisode d'une franchise lancée en 2000, est très en-deçà des performances attendues par ses producteurs. Le deuxième épisode de la série, il y a six ans, avait réuni à ce même stade de son exploitation près de 163 millions de dollars (122,6 millions d'euros).

Recettes restent stables

Le phénomène est plus global: pour le huitième week-end d'affilée, les salles de cinéma d'Amérique du Nord enregistrent un recul par rapport à la même période de l'année précédente, quand le succès d'«Avatar» dopait les recettes.

Au total, l'année 2010 aura été une mauvaise année pour Hollywood. Selon le site hollywood.com, il s'est vendu 5,4% de tickets de cinéma de moins en 2010 qu'en 2009. Il faut remonter à 2005 pour trouver un déclin plus marqué (-8,1%). Et l'augmentation du prix des billets liés à la 3D n'a pas compensé la baisse du nombre de spectateurs: les recettes restent stables à 10,6 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros).

Certains spécialistes du secteur voient dans ce recul des entrées une lassitude provoquée par le développement de films en trois dimensions, dont l'exploitation va de pair avec le paiements de supplément, sans que la qualité des films ne suive forcément.

Authors: L'essentiel

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Last modified on Tuesday, 30 November 1999 01:00
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