Avec une capacité maximale d’un peu moins de 1 000 personnes, l’Atelier est surtout connu pour la proximité unique qu’il offre entre fans et leur artiste favori. On parle d’une ambiance unique, le petit je-ne-sais-quoi qui fait la renommée internationale du lieu. Demandez à Josh Homme des Eagles Of Death Metal, pour qui jouer à l’Atelier est avant tout une visite rendue au personnel avec lequel il a sympathisé d’emblée.
Depuis la première date, ce sont plus de 675 concerts que l’endroit affiche au compteur, régalant tous les goûts, avec cela dit, avec un penchant manifeste pour la scène alternative. Quand il s’agit toutefois de ratisser plus large en invitant en nos contrées les grandes pop stars du moment (Pussycat Dolls, Rihanna, Kings Of Leon…), on n’hésite pas à louer de plus grands espaces comme la Rockhal, ou en été, les champs du village de Roeser. La petite localité est devenue au fil des années La Mecque du rock en permettant l’implantation du festival Rock-A-Field, pérennisé depuis 2005. Entre 18 000 et 20 000 personnes combattent canicule ou grosses averses au son du meilleur cru pop et rock de l’année. Si, à ce jour, le RAF se déroulait lors d’une seule journée, on pense d’ores et déjà à le décliner sur un week-end entier.
Les idées ne manquent pas, ni l’énergie d’ailleurs. Car à 15 ans, on demeure jeune, curieux, avec une patate qui vous fait en vouloir toujours plus. Ainsi, pour les prochaines 15 années, on annonce du changement, notamment le déménagement de la salle vers les anciens locaux de l’abattoir de Hollerich. On pense pratique. De plus, les nombreux graffitis ainsi que le skatepark que celui-ci abrite actuellement offrent un cadre punk pas du tout déplaisant, dixit le chef de file, Laurent Loschetter qui promet que déménagement vers un lieu plus grand ne signifie en rien une perte d’âme.
Authors: L'essentiel