BP ne veut pas être l'unique responsable
Les causes fondamentales de l'explosion sont «systémiques et, en l'absence de réforme d'envergure à la fois dans les pratiques du secteur et dans la politique du gouvernement, pourraient bien se reproduire», selon le rapport, qui doit être publié dans son intégralité le 11 janvier. «Qu'elles aient été intentionnelles ou non, beaucoup des décisions prises par BP, Halliburton et Transocean qui ont accru le risque d'explosion (...) ont clairement permis à ces entreprises de gagner beaucoup de temps (et d'argent)», souligne le texte.
La compagnie pétrolière britannique BP a réagi en soulignant que de premiers éléments d'enquête avaient conclu que «l'accident avait eu des causes multiples et impliquait de multiples entreprises». Le groupe souligne qu'il travaille en collaboration avec les instances de régulation et les autres acteurs du secteur pour «faire en sorte que les leçons (de la marée noire) conduisent à des améliorations dans les opérations et les services de sous-traitance en matière de forage en eaux profondes».
BP cite également la mise en place d'une nouvelle division au sein de l'entreprise, consacrée à la sécurité et à la gestion des risques. Celle-ci rend compte directement au PDG, Bob Dudley, et assure «une surveillance indépendante» des opérations liées à la sécurité.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel