«A priori, ils ne sont pas violents»
«Nous devons tous parler de la même chose, pour pouvoir échanger des informations afin de pouvoir les attraper», a-t-elle expliqué. La particularité de ces bandes est qu'elles n'agissent jamais dans leur pays d'origine, où elles se replient après leurs rapines. Cambriolages, vols de cargaisons, vol à la tire, fraudes à la carte bancaire, leurs membres sont spécialisés dans une série de petits délits «insupportables pour l'opinion publique», soulignent ses collaborateurs.
«A priori, ils ne sont pas violents, car ils savent que les peines risquées sont lourdes lorsqu'il y a violence. Mais il y a des exceptions», a précisé le patron de la police fédérale belge Eddy De Raedt. «Ils dérobent des biens faciles à revendre et utilisent les autoroutes pour se déplacer rapidement dans un autre pays. Pour cette raison ils sont difficiles à tracer et à attraper», souligne-t-il.
Les routiers visés
Parmi les mesures préconisées par la présidence belge figure une sécurisation des zones de parking pour les poids-lourds. «Un routier sur six a été victime d'une attaque contre sa cargaison», soulignent les autorités belges. Chaque année, des chargements pour une valeur de 8,2 milliards d'euros sont volés et les biens revendus sur les marchés parallèles.
41% des vols sont commis sur les zones de parkings pour les poids-lourds et 19% sur les zones de repos des stations-services sur les autoroutes, précisent-elles. Le problème est que les signalisations sont différentes d'un État à l'autre et les routiers ne savent pas toujours quel niveau de sécurité est assuré sur les parkings, déplorent-elles.
L’essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel