premier tour contre l'Espagne le lendemain. En attendant, les Bleus font le métier et ont déjà quasiment assuré leur présence au tour principal en enchaînant face à l'Egypte dimanche. La défense a une nouvelle fois été la clé de voûte du succès tricolore et a permis aux joueurs de Claude Onesta de faire la différence d'entrée. Menés 2-0, ils ont marqué sept buts d'affilée avec un Didier Dinart infranchissable en défense et surtout un Thierry Omeyer impérial dans sa cage.

Le gardien de Kiel, le meilleur du monde, a commencé sur des bases exceptionnelles, arrêtant sept des neuf premiers tirs égyptien pour terminer au final avec un total de réussite de 53%, un chiffre excellent. Les Egyptiens se sont ensuite accrochés grâce là-aussi en grande partie à leur gardien, Mohammed El Nakib (11 arrêts sur 17 tirs pour commencer) qui a longtemps empêché les Bleus de prendre leur envol (12-8 à la pause).

Les champions olympiques, du monde et d'Europe en titre se sont détachés progressivement en deuxième période lors de laquelle ils ont compté entre quatre et sept buts d'avance avant la fantasia finale. Onesta pu faire tourner son effectif et tout le monde a joué et... marqué, hormis Bingo et Accambray. Titularisé au poste d'arrière gauche, Bertrand Roiné a fêté sa première sélection en grande compétition, à 29 ans, avec 3 buts. Michaël Guigou, qui s'était contenté de tirer les penalties il y a deux jours, a joué la première période à l'aile gauche pour son premier match en près de deux mois et a terminé meilleur marqueur des Bleus avec 5 buts. Quant à Nikola Karabatic, star française, il a commencé la partie sur le banc. Pour lui, comme pour les Bleus, le plus dur est seulement à venir.

(L'essentiel Online/AFP)

Authors: L'essentiel

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