La République dominicaine a été placée en alerte cyclonique maximale (alerte rouge) mardi dans six provinces avant le passage de la tempête tropicale Emily. L'état de vigilance préventive dans a également été décrété dans sept autres régions avant le passage de la tempête tropicale Emily, a annoncé le centre des opérations d'urgence. Les autorités dominicaines ont suspendu tous les activités de loisirs et aquatiques sur toutes les côtes et les rivières du pays.
Les autorités haïtiennes ont quant à elles décrété mardi matin l'alerte rouge sur l'ensemble du territoire à quelques heures du passage de la tempête tropicale Emily, appelant les habitants à quitter les zones à risque. «La tempête, qui pourrait toucher les côtes d'Haïti mercredi soir, représente un grand danger pour le pays déjà fragilisé par le séisme de janvier 2010», a déclaré le responsable du Centre national de météorologie Ronald Semelfort.
À 300 km des côtes
«Nous avons demandé aux gens qui vivent toujours dans des camps de réfugiés, plus d'un an après le séisme, d'évacuer les zones à risque; nous concentrons les efforts de la Protection civile dans les lieux qui n'ont pas été touchés par le tremblement de terre», a pour sa part indiqué Alta Jean-Baptiste, directrice de la Protection civile haïtienne. Aucun mouvement de population n'a pour l'instant été constaté dans les camps de la capitale Port-au-Prince, où vivent des dizaines de milliers de réfugiés.
À 22h mardi, Emily se trouvait à 300 km au sud-sud-est de San Juan, la capitale de Porto Rico et se déplaçait à 19 kmh vers l'ouest-nord-ouest. Ses vents soufflaient jusqu'à 85 kmh, selon le Centre national américain des ouragans (NHC), dont le siège est à Miami. Selon les météorologues américains, Emily pourrait commencer à faire ressentir ses effets, pluie et vents, à partir de mercredi en République dominicaine et en Haïti. Dans ces deux pays ainsi qu'à Porto Rico, de 10 à 15 cm de pluie sont attendus, avec des pointes par endroits à 25 cm, selon le NHC.
La tempête lors de son passage à Porto Rico
(L'essentiel Online/AFP)
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