Sexe et drogue
Lors de ces soirées, elle se serait entre autres adonnée à des rapports sexuels tarifés avec Silvio Berlusconi pour un montant de 10 000 euros en plus de quelques «petites bricoles», comme des bijoux Swarovski.
Mais ce n'est pas tout. Nadia affirme que le premier ministre fournissait de la marijuana à toutes les filles qui en désiraient et qu'il la faisait apporter par ses propres jets privés.
Elle raconte au journal italien comment Berlusconi procédait pour coucher avec les convives. «Il y avait plusieurs chambres où attendaient deux filles à chaque fois, avec beaucoup à boire et à fumer. Une fois, il a demandé à ce qu'on aille toutes, - une vingtaine -, dans la piscine, et il venait consommer les rapports avec chacune des filles en disant "Allez, suivante"!», explique-t-elle.
Doutes et démentis
Si son récit est extrêmement détaillé en ce qui concerne le déroulement des soirées, il devient «beaucoup plus confus et lacunaire lorsqu'elle explique la manière avec laquelle elle est entrée dans le milieu», confie la personne qui a recueilli ses déclarations.
Elle donne en vrac quelques noms de personnes qui l'auraient mis en contact avec le chef d'État, dont Emilio Fede, journaliste vedette de l'une de ses chaines de télévision, ou encore Lele Mora, nom déjà entendu de la bouche de Ruby, mais affirme cependant ne «plus se souvenir comment», ce qui amène un gros doute sur la véracité de ses propos, tient à préciser «La Repubblica».
L'avocat de Berlusconi parle d'«une tempête de papier». Pour lui, toutes ces déclarations sont fausses et viennent d'une femme à la recherche de publicité.
L'essentiel Online avec Francesco Brienza/20minutes.ch
Authors: L'essentiel