Mais en dépit de l'adoption du budget, en raison du soutien apporté au texte par le représentant des agriculteurs, la majorité des parties en présence se déclare déçue. Du côté des syndicats, on regrette «la double peine infligée aux salariés», comme l'indique Carlos Pereira de l'OGBL. Selon lui, les salariés devront payer plus, à la fois au travers de la cotisation, mais aussi lors de l'administration des soins.
Pour le patronat en revanche, les mesures adoptées ne vont pas assez loin. Pour Pierre Bley, secrétaire général de l'UEL, «ce n'est pas en augmentant les cotisations que le système de santé sera sauvé.» Seule la CNS s'est ouvertement déclarée satisfaite de l'accord trouvé.
(Jmh/L'essentiel Online)
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