Deux autres restent prisonniers
Les trois employés, qui bénéficient actuellement d'un suivi médical et psychologique au Nigeria, doivent rentrer en France dans les prochains jours, mais Bourbon s'est refusé à donner une date précise «pour préserver les familles».
Les otages, membres d'équipage d'un bateau opérant sur un champ pétrolier au large du Nigeria, avaient été enlevés dans la nuit du 21 au 22 septembre, lors de l'assaut de leur navire par plusieurs canots rapides. Le groupe Bourbon a déjà été confronté à trois reprises depuis août 2008 à des enlèvements de collaborateurs au Nigeria, où le phénomène est courant. Les personnes avaient été à chaque fois relâchées peu après. «Nous demeurons pleinement mobilisés pour obtenir la libération de nos compatriotes encore retenus en otages, objectif vers lequel nous travaillons sans relâche», a souligné Bernard Kouchner. Deux autres Français, enlevés lundi en même temps que cinq autres étrangers (deux Américains, deux Indonésiens et un Canadien) lors d'une attaque contre une plate-forme pétrolière, restent pris en otage au Nigeria.
Authors: L'essentiel