«Les laboratoires doivent supporter des coûts de plus en plus importants et voient leurs recettes amputées», explique Jean-Luc Dorson. «La réforme ne touche plus à la lettre-clé mais veut tout de même baisser les tarifs via une révision de la nomenclature des actes. Nous sommes d’accord sur le principe mais le délai est de trois mois, c’est trop court !». Et de rappeler que si aucun accord n’est trouvé dans ce délai, «la question se réglera de façon autoritaire, par voie de règlement grand-ducal».
Avec cette révision, le gouvernement espère imposer une restriction des recette de 2 à 2,5 millions d’euros aux laboratoires privés, soit 6% des recettes totales des trois laboratoires privés du Luxembourg.
La FLLAM compte rencontrer prochainement les différentes factions parlementaires pour les sensibiliser à la «nécessaire co-existence des laboratoires privés aux côtés de l’hôpital» afin qu’ils déposent des amendements «susceptibles de contrebalancer l’amendement du 12 novembre. «Les patients doivent avoir le choix entre le privé et le public», conclut Jean-Luc Dourson.
MC/L'essentiel Online
Authors: L'essentiel