dérivé issu de la production de sucre, est efficace jusqu’à moins 35 degrés. Mais les scientifiques suisses en charge de l’étude ont également indiqué au journal Aargauer Nachrichten que le produit ne pouvait pas faire fondre la neige sur une route déjà recouverte sans y ajouter du sel. Par contre, il peut empêcher la neige de se fixer sur le bitume s’il est répandu avant la chute des flocons.

Les premières neiges sont annoncées par Météo France pour la région frontalière courant de la semaine prochaine. «Nous n’en sommes pas encore à sucrer les routes», confirme Johnny Ewerst. Une alternative au salage n’est pour demain.» L'ingénieur des Ponts-et-Chaussées ne met pas seulement en cause l’efficacité du safecote, mais évoque également d'autres problèmes liés à cette solution. «Il est impossible de stocker des tonnes de sucre».

Autres alternatives

D’autres alternatives sont en cours d’étude, notamment des granulés biodégradables qui, en réaction avec la glace et la neige, se réchauffent pour les faire fondre: «Ces granulés sont très bien pour les trottoirs ou les escaliers d’accès aux immeubles, indique Johnny Ewerst. Mais ce produit revient six à sept fois plus cher que le sel». L’an dernier le salage de l’arrondissement de la ville de Luxembourg avait couté environ un million d’euros.

Pour éviter la rupture de stock qui avait suscitée de nombreux problèmes sur les routes du Grand-Duché l’hiver dernier, les services des Ponts-et-chaussées ont doublé les stocks: 6 000 tonnes de sel sont actuellement à disposition au dépôt de Mertert.

L'essentiel Online/sb

Authors: L'essentiel

pour en savoir plus...