L’hebdo a interrogé un gardien de la paix, à l’origine du projet. Un homme qui veut «briser la loi du silence». Du coup, on assiste à une suite de témoignages poignants sur la vie dans les commissariats et notamment les conditions dans lesquelles évoluent les gardés à vue et les policiers.
«Cette puanteur, on la vit au quotidien»
«Dans certains commissariats, il n’y a pas de vestiaires, il faut se changer en slip devant les gardés à vue. Dans d’autres, les casiers soutiennent le plafond. Les remontées de chiottes dans les salles de repos font que des colombins flottent sous notre nez. Cette puanteur, on la vit au quotidien. On ne demande pas à être aimés, simplement respectés», explique ce gardien de la paix.
En France, en 2009, on a compté 800 000 gardes à vue soit 35% de plus qu'il y a cinq ans.
MC/L'essentiel Online
Authors: L'essentiel