Pyongyang a promis une riposte militaire «sans pitié», selon les termes de l'agence officielle KCNA, en cas de violation de ses eaux territoriales.
Les manoeuvres navales coréo-américaines, programmées de longue date, doivent s'étaler sur quatre jours et se déroulent très au sud de la zone maritime contestée où se sont produits mardi les tirs d'artillerie qui ont causé la mort de deux militaires et deux civils.
Mises en garde
Le président sud-coréen Lee Myung-bak a enjoint à ses responsables de la sécurité de se tenir prêts à de nouvelles «provocations» du Nord pendant les manoeuvres.
Pyongyang a averti contre les conséquences «imprévisibles» de ces exercices conjoints, et Pékin a lancé une mise en garde contre les mouvements militaires à proximité de ses côtes.
La Chine est le principal allié de la Corée du Nord et a exhorté les deux parties à la retenue pour apaiser la situation. Le président de l'Assemblée populaire suprême, le parlement de Corée du Nord, est attendu mardi en Chine, a rapporté l'agence Chine nouvelle.
Le conseiller chinois sur la politique extérieure Dai Bingguo, dont le poste est plus élevé que celui de ministre des Affaires étrangères, se trouve pour sa part à Séoul pour des discussions sur la confrontation tendue entre les deux Corées.
Tirs entendus
Les habitants et les journalistes présents sur l'île de Yeonpyeong ont reçu ordre de se réfugier dans des abris par crainte de bombardements nord-coréens, mais l'ordre a été levé une quarantaine de minutes plus tard, a dit un correspondant de Reuters. Quelque 1.600 civils et un millier de militaires résident à cet endroit.
Cet ordre d'évacuation a été donné après que des détonations venant de Corée du Nord ont été entendues près de l'île. Selon le ministère sud-coréen de la défense, il pourrait s'agir de tirs d'artillerie.
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel