Selon elle, à Arcore, résidence de Berlusconi près de Milan, «tout était beau, on mangeait bien». Il n'y avait que «les jeunes filles, Emilio Fede (présentateur d'une des chaînes privées appartenant à Berlusconi, ndlr) et la secrétaire» de Berlusconi, «une jeune femme grande et blonde qui travaille pour la télévision (et) paraissait tout organiser».
Nadia Macri a raconté être ensuite rentrée chez elle. Un mois plus tard, elle a indiqué avoir été appelée directement par Berlusconi. Quelques jours plus tard, elle était à Arcore, où elle affirme «avoir reçu 5000 euros» pour un rendez-vous intime avec le chef du gouvernement.
Propos «dénués de tout fondement»
Celle qui se présente comme une ex-call girl a également dit avoir participé à une fête du chef du gouvernement dans sa résidence sarde de Villa Certosa, en présence «d'un grand nombre d'entrepreneurs, avocats et notaires» et où elle aurait eu un deuxième rendez-vous privé avec Berlusconi.
L'avocat de Berlusconi, Niccolo Ghedini, a rejeté l'ensemble des déclarations de la jeune femme en affirmant qu'«elles ont déjà été démenties par les faits et de nombreuses déclarations de témoins», expliquant «envisager toute action judiciaire opportune».
Dans une autre affaire appelée Rubygate, Lele Mora fait l'objet d'une enquête pour incitation à la prostitution de mineur pour avoir co-organisé des fêtes à Arcore avec des jeunes femmes rémunérées pour leurs services, dont une jeune Marocaine Karima El Mahroug, mineure à l'époque, surnommée Ruby.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel