Le programme télévisé de la BBC Panorama a prévu ce lundi soir de faire lui aussi de nouvelles révélations concernant une présumée corruption au sein de la FIFA.
12 mio pour Teixeira
La personne la plus exposée par l'article du Tages-Anzeiger est Ricardo Teixeira, président de la Fédération brésilienne et un des six vice-présidents de la FIFA. Il aurait touché d'ISL, selon le journal, près de 12 millions de francs via une boîte postale au Liechtenstein.
Nicolas Leoz, président de la Fédération sud-américaine (Conmebol), aurait lui perçu un peu plus d'un million de francs, tandis qu'Issa Hayatou, président de la Confédération africaine (CAF) et adversaire de Sepp Blatter à l'élection au poste de président de la FIFA en 2002, aurait reçu 25 000 francs.
Ce nouveau scandale intervient à trois jours du vote qui doit attribuer les organisations des Coupes du monde 2018 et 2022. Ces cas n'ont toutefois aucun lien direct avec les événements de jeudi, puisqu'ils concernent des faits datant des années 1990.
Vote maintenu
Il n'empêche que cette affaire jette encore un peu plus le discrédit sur la FIFA, qui a déjà été contrainte mi-novembre de suspendre deux membres de son Comité exécutif, Amos Adamu (Nig) et Reynald Temarii (Tahiti). Ces derniers avaient été confondus par des médias anglais dans une affaire d'achat de voix en vue du vote de jeudi.
En dépit de ce nouvel épisode, il n'y a presque aucune chance de voir la FIFA repousser les désignations des pays hôtes des Coupes du monde 2018 et 2022. Les candidats pour 2018 sont l'Angleterre, la Russie et les duos Espagne/Portugal et Pays-Bas/Belgique. Pour 2022, le Qatar, l'Australie, les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud sont en lice.
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel