Il s’agissait d’"être davantage dans l’air du temps" expliquait ainsi Marka Hansen, la responsable de la marque pour le continent nord-américain.

Des parodies et des concours créés

Dès lors, le net s’emballe. Des internautes fustigent le nouveau logo qu’ils comparent à une société d’informatique et aussi créatif qu’un "design Powerpoint", "sans vision".

Ils s’expriment alors massivement à travers les blogs et réseaux sociaux comme sur la page Facebook de la marque et Twitter où de faux comptes se créent comme @GapLogo  et @RealGapLogo moquant la nouvelle identité visuelle de Gap.

Résultat, les termes "Gap logo" grimpent, en début de semaine, en tête des expressions les plus récurrentes sur les sites américains selon le système de mesure Google Trends.

Des parodies du logo sont créées et des internautes postent de nouvelles propositions sur des sites comme 99designs.com ou iso50.com qui lancent des concours de créativité.

Rétropédalage au nom des consommateurs

En marketing, changer un logo est toujours délicat. Il faut pour cela concilier l’héritage de la marque, conserver son image et susciter en même temps un nouveau message. Tout doit être fait pour éviter de perdre l’adhésion des clients.

Face à ce qui apparaissait comme un échec, et un échec relayé par les médias, la marque vestimentaire a finalement décidé de faire machine arrière en annonçant lundi soir dans un communiqué  le retour au logo qui sigle ses vêtements depuis une vingtaine d'année.

La marque explique que"Chez Gap, les consommateurs passent avant tout" et commente sur ses comptes Facebook et Twitter : "Nous vous avons entendu (…) et nous sommes revenus au carré bleu".

Sur le compte Facebook de Gap qui compte plus de 730.000 fans, l’information est saluée par les internautes. Près de 2.000 personnes ont depuis cliqué sur le bouton "J’aime" pour approuver.

Ils continuent ce mercredi à réagir à la nouvelle en parlant de "Gate Gap" ou usant d’ironie : "Les mineurs chiliens ne sauront jamais ce qui arrivé à Gap" écrit ainsi @alanhouser sur Twitter.

(Nouvelobs.com)

Authors: Nouvel Obs

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