Autre «investigation technique» demandée, la comparaison entre les enregistrements de la voix du «corbeau» qui harcelait la famille de l'enfant par des coups de téléphone anonymes, et les voix des différents protagonistes de l'affaire. La cour demande également qu'on cherche des traces sur la lettre de revendication du crime. La justice demande enfin «la recherche d'ADN sur quatre personnes complémentaires, deux couples voisins des Villemin», qui n'avaient pas été inquiétés jusqu'à présent.
Un écho médiatique inédit
Enfin une dernière mesure concerne la «recherche d'ADN sur une lettre anonyme signée Corinne», versée au dossier. Les parents Villemin avaient demandé en juin, après l'échec d'une première série d'examens, de «nouvelles investigations techniques» faisant valoir que c'était «la procédure de la dernière chance».
«L'affaire Grégory» a reçu dans les années 80 un écho médiatique inédit. Un mois après l'assassinat du petit Grégory, un cousin de la famille Villemin, Bernard Laroche, avait été inculpé pour l'assassinat et incarcéré. Relâché en février 1985 tout en restant inculpé, il avait été tué d'un coup de fusil par le père de l'enfant, Jean-Marie Villemin. En juillet 1985, c'était au tour de la mère, Christine Villemin, d'être écrouée pendant quelques jours pour l'assassinat de son fils. Elle a été totalement innocentée en février 1993.
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel