En Allemagne, ils étaient 55 000 à stopper leur cursus universitaire avant qu'il touche à sa fin.
En effet, selon le député vert Claude Adam, contacté par L’essentiel Online, «66% des étudiants luxembourgeois quittent les études en plein milieu de leur parcours». Il est prouvé qu’un tiers d’entre eux stop leurs études après un ou deux ans, un tiers se réoriente au bout de deux ans alors que le dernier tiers termine son cursus. «Pour l’étudiant, changer de parcours n’est pas négatif, mais lorsqu’on regarde les chiffre nationaux, cela montre un grosse faille dans le système», explique le député.
Pour une meilleure orientation
Il a donc été proposé de faire intervenir directement l’Adem ou le CEDIES directement dans les lycées et les universités afin de mieux renseigner les jeunes sur leur avenir. Un avis partagé par les étudiants : «Il faut également permettre aux jeunes de faire plus de stages en entreprise afin d’être confronté à la réalité du travail», affirme Céline Reichel de l’ACEL (association des cercles étudiants luxembourgeois).
Au-delà d’une optimisation de l’orientation, une adaptation du Bac semble indispensable. «Il faudrait conserver une partie d’enseignement général mais incorporer une spécialisation. Cela existe pour les lycées techniques mais pas dans l’enseignement général et ce serait une bonne chose», propose Claude Adam. Mais le dépôt du projet de loi de la réforme des classes supérieures de l’enseignement secondaire n’est prévu que pour janvier 2012 au plus tôt.
JB/L'essentiel Online
Authors: L'essentiel