Les garçons choisissent sur cette plateforme leurs camarades de jeu féminines, appelées des «playdate», prêtes à faire une partie en ligne sur des classiques comme «Grand Theft Auto IV» ou «Halo 3».
«On se voit les deux à l'écran», témoigne sur lci.fr Gina alias «SuperVillain». «On se raconte ce qu'on a fait durant la journée comme on le ferait dans un bar. C'est plutôt respectueux. Cela n'a par exemple rien à voir avec les discussions qui dégénèrent sur XBox Live dès que les joueurs s'aperçoivent qu'il y a une fille».
Les jeunes mâles déboursent quelque 60 centimes la minute pour rester en contact avec leurs compagnes de jeu. Ces dernières ne perdent par leur temps. Elles touchent en effet une commission, le 60% de la somme. Rien ne les empêche non plus d'aller encore plus loin, en faisant valoir leur charme via une session ultérieure de cybersexe.
«La vocation de notre site n'est pas de devenir un site pour adultes, ni porno», se défend Eric Strasser. «On y vient simplement rencontrer des gameuses qui gardent en permanence tout contrôle, en pouvant bloquer, voire expulser tout joueur indélicat».
Authors: L'essentiel