Ceux-ci regrettent également le manque de complémentarité et surtout de concertation entre les clubs et la sélection. «Avant, Guy Hellers prenait les joueurs dix jours en stage fin janvier puis on pouvait travailler en février, explique un dirigeant de Differdange, aujourd'hui, nos internationaux seront avec nous que dix jours sur deux mois, ça fait tout de même un peu court».
Les joueurs eux-mêmes n'ont pour le moment pas le droit de s'exprimer, ils ne sont que les victimes de la situation. On leur demande aujourd'hui de choisir entre les couleurs nationales et leur club. Une situation ubuesque pour une sélection qui ne peut pas se permettre le luxe de se priver de ses meilleurs éléments.
Saïd Kerrou
Authors: L'essentiel