«Contrairement, aux Européens, les Japonais ne paniquent pas. Quand un fait grave arrive, ils acceptent de ne rien pouvoir y changer, et font de leur mieux pour le surmonter», dit Sabrina Olivieri, 30 ans. Quand la terre a tremblé au Japon, la Dudelangeoise se trouvait comme chaque jour au bureau à Tokyo où elle est traductrice. Elle est rentrée près des siens, le temps que la situation au Japon se stabilise.

Son mari, Japonais, lui, est resté. Mais son pays d'adoption la préoccupe: «200000 Japonais ont perdu leur maison suite au tsunami causé par le séisme, c'est près de la moitié de la population du Grand-Duché!». Sabrina Olivieri s'est donc lancée spontanément dans l'organisation de «Artists for Japan», une soirée de bienfaisance. Le centre culturel Opderschmelz prêtera sa salle. Des artistes locaux assureront la musique.

D'autres ont créé des œuvres d'art qui seront mises en vente. Les bénéfices permettront de soutenir les activités de secours de la Croix-Rouge japonaise aux victimes.

Séverine Goffin

www.opderschmelz.lu