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Dimanche, 13 Février 2011 19:44

Grogne La précarité, une fatalité dans le nettoyage

Grogne La précarité, une fatalité dans le nettoyage

Des CDI d'une heure et demie par semaine, un salaire minimum non qualifié pour des femmes souvent seules ou encore des horaires coupés (tôt le matin et tard le soir). Telle est la réalité décrite par le syndicat nettoyage, hygiène et environnement de l'OGBL ce week-end à l'occasion de sa journée syndicale.

«Depuis plus de dix ans, nous nous battons pour obtenir le salaire minimum qualifié pour le secteur du nettoyage. Les métiers du nettoyage ne se résument pas à faire le ménage comme on le ferait chez soi. Nous utilisons des machines industrielles, nous suivons des formations pour savoir quel type de produit utiliser sur quelle surface», détaille Estelle Winter, la secrétaire centrale du syndicat nettoyage de l'OGBL.

En moyenne, une femme de ménage à temps plein peut prétendre à un salaire de 1 400 à 1 600 euros nets. «Dans le nettoyage il y a beaucoup de temps partiel et beaucoup de femmes qui élèvent seules leurs enfants», poursuit Estelle Winter. Beaucoup? Mais combien? «Nous n'avons pas de chiffres. Ce n'est pas faute de les réclamer depuis des années mais les employeurs font la sourde oreille». Selon l'OGBL, le secteur du nettoyage compte au moins 8 500 salariés dans les plus grandes entreprises.

Patrick Théry

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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