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Mardi, 23 Mars 2010 16:45

Actualité 06/01/10

Revue de presse...
Services et gestion 
Taxe carbone.- Le gouvernement temporise pour la nouvelle version de la taxe carbone, qui ne sera dévoilée qu'après les élections régionales, à l'issue d'une concertation. La Fédération de la chimie demande que la contribution climat énergie ne s'applique que pour 3 ans, avec des taux différenciés et la reconnaissance de certaines dépenses comme libératoires.(Echos)
Prêts verts pour l'industrie.- Christian Estrosi a reçu hier le rapport intermédiaire des Etats Généraux de l'industrie, source de propositions pour lesquelles 1 milliard d'euros du futur grand emprunt a été réservé, sur 17 milliards en tout dévolus au secteur. Le ministre évoque la création de prêts verts bonifiés.(Echos)
Agenda social chargé.- Les partenaires sociaux se sont retrouvés hier sur la modernisation du dialogue social. Le 20 ce sera sur la gestion des conséquences sociales de la crise, le 25 sur l'évolution du paritarisme, le 26 sur le harcèlement et la violence au travail et le 29 sur la politique industrielle.(Tribune)
Entrée aux grandes écoles.- Alors qu'un débat survient sur le taux de boursiers au sein des grandes écoles, le gouvernement a commandé pour juin un rapport sur le recrutement au sein des ces filières. Il n'exclut pas une réorganisation en 2011.(Echos, Tribune)
Rémunération des infirmiers.- 2010 verra une réforme de la rémunération des 230.000 infirmiers et infirmières des hopitaux (et 80.000 salariés paramédicaux), qui sera revalorisée (passage de la catégorie B à la catégorie A) en échange d'un départ plus tardif en retraite (60 ans au lieu de 55 ans). Un «droit d'option» sera mis en place pour les personnels déjà en activité.(Echos)
Experts-comptables et contreseing.- L'Ordre et un des principaux syndicats d'experts-comptables (Ifec) s'élèvent contre le projet de loi instaurant le contreseing d'un acte sous seing privé, regrettant que le texte prévoit de réserver aux avocats cette nouvelle catégorie d'acte à mi-chemin entre l'acte authentique (notaires) et le sous seing privé. Ils prônent une ouverture à toutes les professions du droit, pour plus de simplicité pour les entreprises.(Echos)
Tendances 
Moral des ménages.- Après 4 mois d'affilée d'amélioration, le moral des ménages a légèrement fléchi en décembre, à -31 au lieu de -30 en octobre. Si la perception du niveau de vie et de la situation financière actuelle se stabilise, les perspectives d'évolution sont plus pessimistes.(Echos, Tribune)
«Marketer» la rue.- Les 11-19 ans sont friands des opérations de street marketing, selon la dernière étude «Consojunior» de TNS-Media Intelligence, avec des niveaux d'attention à ces campagnes marketing in situ atteignant de 60 à 90%. Jusqu'à 14 ans, ils sont particulièrement sensibles aux opérations avec interactivité numérique. Plus âgés ils apprécient la créativité de campagnes décalées. Les fédérer tous passe par des invitations «VIP» à des événements non directement liés à la marque à promouvoir.(Echos)
Le bon moment pour acheter.- Après des prémices en juin et à l'automne, le rebond du marché de l'immobilier ancien se confirme (rebond du volume de transactions et des prix, retour des «secondo-accédants»...). Par ailleurs, la baisse des taux de crédits immobiliers est stoppée, les taux stabilisés, sans qu'aucune hausse significative ne soit attendue avant le 2e semestre.(Tribune)
Affaires 
Partenaires sociaux.- La commission exécutive de la CGT a planché hier pour remettre à plat la gouvernance de la centrale syndicale, qui va s'organiser en 25 commissions de travail, contre une dizaine aujourd'hui. Le Medef annule son AG de début d'année, et se réunira donc à l'été, notamment avec l'élection à la présidence.(Echos)
L'info
L'employeur face aux suicides
La jurisprudence sur la responsabilité de l'employeur en cas de suicide a considérablement évolué. Dans les années 1980, même quand le suicide survenait sur le lieu de travail, les ayants-droits devaient apporter la preuve d'un lien de causalité professionnelle (Echos, 05/01). En 2007, la charge de la preuve a été renversée dès lors que le suicide intervient sur le lieu ou sur le temps de travail : à l'employeur et à la CPAM de prouver qu'il n'y a aucun lien avec le travail. Ce lien peut même être avéré dans le cas d'un suicide réalisé en arrêt-maladie, mais c'est alors là de nouveaux aux ayants-droits du suicidé de le prouver. A cela s'ajoute désormais la possibilité d'une condamnation pour «faute inexcusable», dont vient d'écoper Renault, et qui permet aux ayants-droits de bénéficier d'une majoration de la rente et des indemnités de pretium doloris. Cerise sur le gâteau, le risque de condamnation est accru depuis décembre, quand la Cour de Cassation a jugé qu'un système managérial pouvait être cause de harcèlement moral.

Le débat
Dangers des plans de départs volontaires
Pour contourner les plans sociaux, trop «négatifs», bon nombre d'entreprises mettent en place des plans de départs volontaires. «Dès lors que les salariés ont de bonnes perspectives de retrouver un emploi, ces plans ont tout leur sens» estime Pierre Ramain, directeur chez Altedia. Mais la médaille peut avoir son revers (Echos, 05/01), surtout en cas de faible employabilité ou de bassin d'emploi sinistré. Pour les salariés (qui restent) gare au «syndrome du survivant», qui survient à force de se voir répéter que ce sont tout le temps les «meilleurs» qui ont le «courage» de partir. Pour l'employeur, le risque est la fuite des cerveaux puisque les meilleurs partent. Egalement préjudiciable, un effet de horde entraînant déséquilibres : «L'expérience prouve que certains services font l'objet d'une véritable hémorragie, alors que d'autres ne bougent pas» prévient Martin Richer, DG du cabinet d'expertise Secafi. Dernier piège : la démotivation des salariés qui restent. D'où la pertinence d'associer à tout plan de départs volontaires, démarche éminemment individualiste, des mesures visant à réintroduire du sens collectif dans l'entreprise.

En Ligne
Pénurie d'adresses IP en vue
On estime approximativement à 600 jours le délai qui nous sépare de la pénurie physique d'adresses IP selon le protocole IPv4 qui arrive à saturation. La solution, la norme IPv6, met du temps à être déployée et déjà, certaines entreprises grosses consommatrices d'adresses IP se voient réclamer par les autorités régulatrices des justificatifs de l'usage qu'elles en font.
Si chères ampoules...
12% des Français ont stocké des ampoules à incandescence de 100 watts avant leur retrait définitif de la vente le 30/06, selon un sondage mené fin 2009, à l'époque ou celles de 75 watts étaient retirées. Si elles sont plus chères, les ampoules à basse consommation, désormais les seules autorisées, affichent des durées de vie bien supérieures.
Last modified on Samedi, 27 Mars 2010 11:32
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