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Jeudi, 23 Décembre 2010 15:29

Paquets piégés à Rome Après l'ambassade de Suisse, celle du Chili

Après l'explosion d'une bombe à l'ambassade de Suisse, c'est au tour de l'ambassade du Chili d'être visée. L'explosion a fait un blessé.

Un colis piégé à l'ambassade de Suisse

Plus tôt un homme a été blessé gravement dans l'explosion d'un colis piégé à l'ambassade de Suisse à Rome est un Suisse de 53 ans préposé à la correspondance de la représentation helvétique. Ses jours ne sont pas en danger, a indiqué le directeur de la centrale des secours, Livio De Angelis. L'homme de 53 ans a été

transféré dans une polyclinique de la capitale italienne, a indiqué à l'agence Adnkronos M. De Angelis. Des premières informations laissaient entendre que l'employé risquait l'amputation des deux mains.

Selon le «Corriere della Sera», une deuxième personne est en état de choc. On ne sait pas pour l'instant s'il y a des revendications. Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a fermement condamné jeudi l'explosion à l'ambassade de Suisse à Rome. Il s'est dit solidaire avec «les amis suisses» et tout le personnel de la représentation helvétique. Il a aussi souhaité que l'employé de l'ambassade blessé puisse «pleinement se rétablir le plus rapidement possible».

Pas de revendication pour l'instant

L'attentat n'a pas été revendiquée pour le moment. Mais les enquêteurs semblent privilégier la piste anarchiste, selon les médias italiens. Selon les enquêteurs, cités par le Corriere della Sera sur son site internet, une des pistes principales à l'heure actuelle serait celle des «milieux anarchistes de la mouvance écologiste-terroriste».

Une autre piste envisagée est celle «d'un attentat organisé par des groupes anarchistes insurrectionnels», en raison de l'emprisonnement dans des établissements suisses de plusieurs membres de cette mouvance. Parmi lesquels ont trouve le révolutionnaire Marco Camenisch, militant antinucléaire détenu plusieurs fois dans les années 1990 en Italie, puis extradé en Suisse depuis 2002. A la suite de cette attaque, le consulat suisse de Milan (nord) a été mis sous la protection des forces de l'ordre qui en empêche l'accès.

Une première fausse alerte à la bombe

Outre les carabiniers, pompiers et artificiers sur arrivés sur place. A Genève, le porte-parole du gouvernement helvétique, André Simonazzi, a refusé de confirmer ou infirmer pour l'instant cette information. Un peu plus tôt dans la journée, deux fausses alertes à la bombe se sont produites dans des bureaux municipaux, dont un bureau électoral de la zone sud de Rome où se trouvaient 400 personnes, à la suite d'un appel téléphonique anonyme signalant la présence de colis piégés.

Il y a deux jours déjà, un colis suspect avait été retrouvé dans le métro de Rome, provoquant une alerte de la police et des artificiers mais l'examen de la boîte a montré qu'elle ne contenait que des tubes remplis de ciment.

L'essentiel Online/AFP

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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