En revanche, pour la première fois depuis plus d'une semaine, il n'y a eu aucun affrontement entre les riverains mobilisés et les dizaines de policiers et carabiniers surveillant le périmètre. Toutes les nuits précédentes, les habitants avaient érigé des barricades de matelas, sacs poubelles, véhicules incendiés, lançant des pierres, pétards et feux d'artifices à chaque fois que la police les chargeait pour déblayer les rues.
Le maire de Terzigno et ceux des localités avoisinantes ont refusé pendant le week-end de signer un compromis avec le chef de la protection civile Guido Bertolaso, prévoyant la suspension pour trois jours du déversement d'ordures à Terzigno et un report de l'ouverture de la deuxième décharge.
Les maires réclament l'annulation pure et simple de ce projet, arguant de problèmes pour la santé publique et de pollution environnementale. Pour le moment, le projet est «gelé de façon indéterminée» mais M. Bertolaso a dit vouloir «aller de l'avant» en soulignant que l'ouverture de la deuxième décharge est prévue par une loi du gouvernement de Silvio Berlusconi.
Une nouvelle rencontre est prévue
Une nouvelle rencontre entre les maires et M. Bertolaso devrait se tenir mardi à la préfecture de Naples.
Durant des années, la mafia napolitaine a infiltré le marché rémunérateur de la gestion des déchets dans la région de Naples et la crise de 2007/2008 begin_of_the_skype_highlighting 2007/2008 end_of_the_skype_highlighting, quand la ville avait fait la Une de la presse mondiale avec des photos du centre historique envahi d'immondices, avait contribué à la victoire de Silvio Berlusconi aux législatives de 2008 et à son retour au pouvoir.
La crise actuelle est de moindre ampleur qu'en 2007-2008 mais le dossier reste sensible et M. Berlusconi a promis vendredi de le régler en 10 jours.
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel