Imposables dès le premier euro vendu
Craintes d'une hausse des impôts, incertitudes entourant l'économie mondiale, redressement des marchés financiers sont autant de raisons qui incitent les patrons à tirer profit de ces titres avant la nouvelle année. «En vendant avant le 31 décembre, ils sont sûrs d'être moins imposés qu'ils ne le seront à partir de l'an prochain», résume Danielle Siboni, avocate fiscaliste au cabinet Simon Associés. La fiscalité sur les plus-values de cession va être alourdie à compter du 1er janvier. Ces plus-values sont actuellement imposées à 30,1%, contre 31,3% à partir de 2011.
Concrètement, si l'homme d'affaires Bernard Arnault vendait avant le 31 décembre le 1,38 million de stock-options de son groupe de luxe LVMH, récupéré depuis un mois à un prix deux à trois fois inférieur au cours de bourse, il réaliserait une plus-value de 99 millions d'euros mais devrait payer au fisc 29,8 millions d'euros. La ponction passerait à 31 millions d'euros si l'opération se faisait le 1er janvier. Les stock-options seront par ailleurs imposables dès le premier euro vendu à partir du 1er janvier, selon la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2011.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel