La règlementation, et donc la responsabilité, est laissée aux communes. L’exemple de Reckange et de son règlement général de police du 21 janvier 2002 illustre le dilemme qui se pose à l’administration locale :
Selon l’article 1.10.2.:
Il est défendu, sans autorisation préalable du bourgmestre, de tirer un feu d'artifice, soit sur la voie publique, soit dans les propriétés privées. Exceptions: Nouvel An et Fête Nationale.
Confirmé par l’article 3.2.4.:
Sur le territoire de la commune, il est défendu de faire usage de pétards et d'autres objets détonants similaires à l'intérieur de l'agglomération ainsi qu'à une distance inférieure de 100 mètres de l'agglomération. Cependant le bourgmestre peut autoriser ces activités sur demande à l'occasion de fêtes publiques ou autres.
Réglementation plus claire souhaitée
Reste à savoir si tous ceux qui ont acheté des feux d’artifices dans les magasins autorisés du pays ont bien pris la peine de demander une autorisation à leur bourgmestre ? Selon plusieurs employés municipaux qui ont contacté L’essentiel Online, une réglementation plus claire serait la bienvenue, notamment pour éviter les litiges et contentieux graves en cas d’accidents : « Qu’est-ce qu’on fait si quelqu’un porte plainte pour dommages ou blessures?»
Vic Reuter tient à rappeler quelques consignes: respecter les règles de sécurité élémentaires, les environs des hôpitaux et des maisons de repos et rester dans un cadre horaire raisonnable. Autrement dit tirer les feux d’artifice entre minuit et une heure du matin.
cm / L’essentiel Online
Authors: L'essentiel