Viktor Orban a rappelé que dans le cadre de la préparation à la présidence tournante, il avait rencontré tous ses homologues des autres États-membres, ainsi que les dirigeants de plusieurs pays des Balkans et des pays membres du Partenariat de l'Est: «Tout le monde est d'accord avec le concept de l'Europe forte, car cela est équivalent à un soutien et à des ressources pour les nations».
L’intégration des Roms et l’élargissement de l’espace Schengen
Le principal défi de la présidence hongroise est la crise de la zone euro, alors que, difficulté supplémentaire, la Hongrie n'en fait pas partie et que Budapest fait face à des critiques pour une loi controversée sur les médias. La présidence hongroise sera aussi marquée par le lancement de délicates négociations sur le budget pluriannuel de l'UE et l'intégration des Roms. Autre sujet polémique: l'élargissement de l'espace de libre circulation Schengen. La Roumanie et la Bulgarie espèrent le rejoindre en mars 2011, mais la France et l'Allemagne ont décidé de bloquer leur entrée, la jugeant prématurée.
Un des grands rendez-vous de la présidence sera le deuxième sommet du Partenariat de l'Est, à Budapest au mois de mai, avec la participation prévue du chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton: ce partenariat vise à resserrer les liens avec six anciennes républiques de l'URSS (Ukraine, Moldavie, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, Belarus) sans toutefois leur proposer une perspective d'adhésion. La Hongrie, ancien pays du bloc communiste d'Europe de l'Est, a adhéré à l'Union européenne en 2004. Elle sera à la tête de l'UE au premier semestre, succédant à la Belgique, et sera suivie par un autre ancien pays communiste, la Pologne, le 1er juillet 2011.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel