À Paris, la circulation devait être quasi-normale dans le métro. Ces estimations témoignent d'un essoufflement du mouvement dans le secteur ferroviaire, au lendemain du vote définitif de la réforme des retraites au Parlement et après plus de 15 jours de grève reconductible dans certaines entreprises, comme la SNCF. Au plus fort de la contestation, le 12 octobre, le trafic à l'international était très affecté et seul un TGV sur trois circulait entre Paris et la province.
269 défilés sont prévus à travers le pays
Côté transport aérien, environ 30% des vols sont annulés à l'aéroport parisien de Roissy et 50% à celui d'Orly, à la demande de l'aviation civile. L'atmosphère était calme jeudi matin à Orly, au sud de Paris, les passagers étant régulièrement informés et réorientés, a constaté l'AFP. La situation était aussi moins tendue dans le secteur stratégique de l'énergie, après des jours de pénurie de carburants: mercredi, deux raffineries ont voté la reprise du travail, si bien que la moitié des douze sites que compte le pays n'était plus en grève.
Pour les syndicats, la journée de jeudi aura valeur de test: 269 défilés sont prévus à travers le pays, mais les centrales ne s'attendent pas à ce que «la mobilisation batte des records», a reconnu jeudi matin Jean-Claude Mailly, patron de Force ouvrière (FO), un des grands syndicats français. À la mi-octobre, entre 1,2 et 3,5 millions de personnes, selon les sources, étaient descendues dans la rue contre le projet emblématique de la fin de mandat de Nicolas Sarkozy.
L’essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel