et Ron Perlman) qui ont déserté, dégoûtés par les massacres commis au nom de Dieu.
Pour survivre, ils acceptent de convoyer une prétendue sorcière tenue pour responsable de l’épidémie de peste noire. Diantre! Est-ce une victime de l’Inquisition ou, pire qu’une sorcière, le diable en personne? Primé quand il n’était encore qu’un scénario, «Le dernier des templiers» a mal tourné sur pellicule: Dominic Sena en a fait un film grand-guignolesque. «Le dernier des Templiers»
De Dominic Sena. Avec Nicolas Cage, Ron Perlman, Claire Foy.
Sortie le 12 janvier 2011
–?Qu’est-ce qui vous a donné envie de tourner ce film?
–?J’ai toujours rêvé d’incarner un chevalier. C’était un fantasme d’enfant. Je suis aussi intéressé par les films qui touchent au fantastique, ils stimulent mon imagination. Et après avoir été enfermé dans des bureaux en Louisiane pour «Bad Lieutenant», j’avais envie d’être dans la nature, de monter à cheval.
–?Vous travaillez beaucoup. C’est sur les plateaux que vous vous sentez le mieux?
–?Ce n’est pas aussi simple que ça. Parfois, c’est très douloureux parce que la pression est énorme. Il m’arrive d’avoir des crises d’angoisse et de devoir les surmonter pour pouvoir jouer devant la caméra. Mais c’est en confrontant ses peurs qu’on apprend des choses sur soi et qu’on grandit.
–?Quelle est l’idée fausse la plus répandue à votre sujet?
–?Que je fais des films auxquels je ne crois pas. Je n’ai jamais accepté un rôle juste pour le cachet. J’ai été obligé de travailler, surtout en ce moment, mais jusqu’à présent j’ai pu bosser avec des gens qui m’excitent. J’ai toujours voulu alterner films indépendants et divertissements familiaux.
Propos recueillis par Gabriel Lecomte
L'essentiel online avec Gabriel Lecomte et Fred Ferrari
Authors: L'essentiel