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Jeudi, 13 Janvier 2011 11:20

Otages au Niger L'un tué à bout portant, l'autre mort brûlé

L'autopsie des corps de Vincent Delory et Antoine De Léocour, les deux otages français tués samedi au cours d'une intervention armée française contre leurs ravisseurs au Niger, apporte de nouvelles informations. Il subsiste des zones d'ombres sur la version livrée par Paris imputant leur exécution aux ravisseurs.

Les premiers résultats montrent que l'un des deux jeunes hommes a été atteint d'une balle à bout portant en plein visage, sans doute une exécution.

L'autre est mort carbonisé mais n'a aucune trace de balle, selon les sources policières. Les raisons de sa mort ne sont pas connues. La police n'exclut pas l'hypothèse d'un tir ayant touché le réservoir de la voiture dans laquelle il se trouvait.

Le ministre français de la Défense, Alain Juppé, avait affirmé mardi que les otages avaient été "exécutés" par leurs ravisseurs, et que l'un d'eux avait été tué d'une balle dans la tête. Selon des sources maliennes, des hélicoptères français de combat ont tiré sur le convoi de véhicules des ravisseurs qui filait vers le nord du Mali, à une quinzaine de kilomètres de Tabankor, où des épaves calcinées ont été retrouvées.

(L'essentiel online/AFP)

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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